Bonjour!
Par ce temps maussade, je n'ai pas envie de me déplacer en brocante. Mais pour garder la forme, j'en ai profité pour terminer un projet que j'avais en cours. Quoi de mieux pour lutter contre la grisaille de cette sombre journée d'Octobre de Mai que de se bricoler une lampe de chevet vintage et classe?
Souvenez-vous : c'était à la
brocante de Buzenol, au début du mois. J'avais fait l'acquisition de 2 lampes-tempête à pétrole, avec comme vague idée de les rénover et de les transformer en lampe électrique. Eh bien, en voici une de terminée!
Mais voyons en détail les étapes... Tout d'abord, j'ai commencé par laver le verre et à le ranger bien à l'abri. Puis un bon dépoussiérage et décrassage à la brosse et au chiffon me permet de faire le constat suivant : à part quelques points de rouille localisés, la lampe est en parfait état, et il s'agit de la peinture d'origine! Pas besoin donc de décapage intense ni de refaire la peinture! Puisqu'elle est bien conservée, offrons nous le luxe de conserver la peinture d'origine!
Ce que j'avais pris pour les restes d'une plaque sur le réservoir est en fait la plaque complète, qui a la forme d'un plastron d'armure, et qui correspond au logo PANZER qu'on retrouve également sur la molette de réglage de la mèche.
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| On devine l'inscription "STURMTROTZ" sur le plastron. |
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| Une lampe Ikéa ? |
Passons au démontage. Le brûleur se démonte sans peine, le bouchon du réservoir se dévisse parfaitement, mais le porte-mèche est irrémédiablement coincé... Tant pis, nous verrons cela plus tard... Tiens, tiens! En regardant dans le réservoir, ne serait-ce pas une mèche que j'aperçois là? Le temps d'aller chercher une pince et j'en ai confirmation : il s'agit bien de la mèche, qui était tombée au fond du réservoir. Je l'insère dans le porte-mèche et tourne la molette. Le mécanisme est un peu grippée mais avale la mèche sans problème : tout cela est encore bien fonctionnel! Par contre, la couleur de la mèche ne me plaît pas beaucoup : elle est orange et pleine de poussière de rouille, ce qui n'est pas bon signe pour l'état de l'intérieur du réservoir...
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| Le brocanteur m'a vendu la mèche! |
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| De la rouille-ouille-ouille! |
En effet, une séance de "secouage" plus tard, j'ai pu retirer des morceaux de métaux rouillés qui tintaient dans le réservoir. Celui-ci n'est sans doute plus très étanche, mais après tout, je ne comptais pas l'utiliser pour m'éclairer au pétrole, alors ce n'est pas si grave...
Reste le problème du porte-mèche qui reste irrémédiablement coincé sur le réservoir. Pourtant, d'après mes recherches sur Internet, il devrait normalement pouvoir se démonter. Après beaucoup d'anti-rouille et d'huile de coude : ça y est! La pièce était bel et bien rouillée et comme scellée sur le réservoir.
Maintenant que la lampe est entièrement nettoyée et démontée, passons au montage électrique. Point de vue fourniture, il ne faut rien de sorcier ni d'onéreux : un câble avec interrupteur déjà monté, un soquet d'ampoule et une ampoule de faible intensité (il n'y a pas d'abat-jour). Pas besoin de connaissances poussées en électricité non plus...
Comme je ne souhaite ni percer ni abîmer de quelque façon que ce soit la lampe (afin que l'on puisse démonter le circuit électrique et remettre la lampe dans son état d'origine), et étant donné que le bouchon du réservoir se dévisse sans mal, la solution est évidente : on passera le câble électrique par là. Une fois le câble raccordé au soquet, je le maintiens grossièrement en place à l'aide de bandes de carton fin disposées de manière concentrique autour de lui. C'est certes une méthode primitive et sans élégance, mais le soquet reste droit, et cela présente deux avantages à mes yeux : cela ne nécessite pas d'endommager la lampe, et le soquet reste mobile, ce qui permet de monter et démonter le verre facilement même lorsqu'une ampoule est installée. Et puis la lampe une fois remontée, rien de tout cela n'est visible!
Il ne reste plus qu'à brancher la lampe et ... que la lumière soit!
